La Polynésie française est un ensemble d’archipels français, situé dans l’Océan Pacifique, environ 6 000 km à l’est de l’Australie. Elle comprend les îles du Vent, les îles Sous-le-Vent, les îles Tuamotu, les îles Gambier, les îles Marquises et les îles Australes, ainsi que les espaces maritimes adjacents[4]. Son code postal commence par 987.
Histoire
Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C), des habitants du littoral de la Chine du Sud, cultivateurs de millet et de riz, commencent à traverser le détroit pour s'installer à Taiwan. Vers 2 000 avant J.-C., des migrations ont lieu de Taiwan vers les Philippines. De nouvelles migrations commencent bientôt des Philippines vers Célèbes et Timor et de là, les autres îles de l'archipel indonésien. Vers 1 500 av. J.-C., un autre mouvement mène des Philippines en Nouvelle-Guinée et au delà, les îles du Pacifique. Les Austronésiens sont sans doute les premiers navigateurs de l'histoire de l'humanité.
Géographie
Ce territoire comprend plusieurs groupes d’îles et d’atolls dont la plus importante et la plus peuplée est Tahiti. La Polynésie française est située dans une région où règne une intense activité sismique.
Les îles de Polynésie sont issues de l’activité volcanique de "points chauds" situés à l’intersection de failles sismiques. Ces îles suivent ensuite le mouvement de la plaque océanienne (qui se déplace vers le nord ouest), le "point chaud" restant, lui, fixe. En conséquence, les cratères que l’on peut encore deviner ne sont que des vestiges de l’activité volcanique et ne sont pas des volcans éteints. Ces massifs volcaniques s’enfoncent progressivement dans le manteau terrestre, jusqu’à disparaître de la surface (la seule trace visible en est alors le récif corallien, dont la croissance continue compense l’affaissement du support : les îles sont alors appelées atolls, par opposition aux îles hautes qui, elles, sont montagneuses). Il s’agit là toutefois d’un modèle qui, s’il décrit très bien la géologie des îles de la Société (avec une île très jeune - Tahiti - située au sud-est de l’Archipel, dont les planaires sont encore visibles, et des îles plus anciennes, tels Raïatea ou Bora Bora - situées au nord-ouest) ne peut rendre compte à lui seul de la situation des autres archipels polynésiens.
La faiblesse des terres émergées fait que nombre des atolls sont inhabités, ou seulement utilisés pour la pêche et la culture perlière.
Les très nombreux atolls des Tuamotu rendent la navigation dangereuse dans la région, et sont célèbres pour leurs échouages. Leur lagon est alimenté en eau océanique par quelques passes (des ruptures de la barrière de corail), et les profonds cratères offrent des eaux très froides et limpides contrastant avec les eaux chaudes des faibles fonds des plateaux coralliens, qui abritent à une faune marine très riche. Sur les parties émergées par contre, le manque ou parfois l’absence parfois totale d’eau douce donne une flore terrestre très pauvre, et ces atolls souvent très désolés sont habités de crustacés et servent de refuges aux oiseaux.
À Tahiti, la plus grande île, les vestiges des deux volcans continuent à culminer à des hauteurs respectables (2241 m pour l’Orohena, le plus haut mont de Polynésie française) autour de larges vallées et plaines alluvionnaires fertiles et sur les flancs desquelles se sont formés par endroits des massifs coralliens. Les côtes, protégées par les massifs coralliens sont faiblement érodées par la mer en raison d’un très faible marnage, et présentent à de longues plages. Tahiti et les autres îles du Vent voisines sont situées, de façon unique au monde, sur un point océanique où l’effet de marée causé par la lune est quasiment nul (aussi les seules faibles marées sont alignées sur le cycle solaire quotidien).
Ce fait unique donne des plages très accessibles à toute heure, mais des ports difficiles d’accès (à condition de franchir les passes océaniques peu profondes et dangereuses à cause de la houle), il permet par contre la culture des perles en eaux peu profondes sur les atolls polynésiens grâce à la pureté des eaux que traverse un faible mais régulier courant océanique. Il permet aussi l’installation de villages lacustres dans les lagons aux eaux limpides. Le très court et très abrupt plateau donne à la houle océanique une puissance qui donne de remarquables rouleaux près des plages, ce qui en fait un paradis pour les surfeurs.
Aux Marquises par contre, dont la formation géologique est plus récente, les volcans sont faiblement érodés et offrent un paysage montagneux abrupt, traversés de vallées étroites, des plages courtes aux eaux profondes. Les Marquises ne possèdent pas de barrière de corail.
Le paysage des Marquises offre, vu de la mer, une allure de cathédrales surgies de l’eau, d’où s’écoulent des cascades alimentant de très courtes rivières saumâtres traversant les plages, la côte étant semée de petites criques cernées par une forêt d’arbres tropicaux. La richesse de ces îles a été prisée depuis l’antiquité, et les Marquises recèlent de sites archéologiques témoignant de la colonisation et des cultures polynésiennes les plus anciennes.
Les îles de Polynésie sont issues de l’activité volcanique de "points chauds" situés à l’intersection de failles sismiques. Ces îles suivent ensuite le mouvement de la plaque océanienne (qui se déplace vers le nord ouest), le "point chaud" restant, lui, fixe. En conséquence, les cratères que l’on peut encore deviner ne sont que des vestiges de l’activité volcanique et ne sont pas des volcans éteints. Ces massifs volcaniques s’enfoncent progressivement dans le manteau terrestre, jusqu’à disparaître de la surface (la seule trace visible en est alors le récif corallien, dont la croissance continue compense l’affaissement du support : les îles sont alors appelées atolls, par opposition aux îles hautes qui, elles, sont montagneuses). Il s’agit là toutefois d’un modèle qui, s’il décrit très bien la géologie des îles de la Société (avec une île très jeune - Tahiti - située au sud-est de l’Archipel, dont les planaires sont encore visibles, et des îles plus anciennes, tels Raïatea ou Bora Bora - situées au nord-ouest) ne peut rendre compte à lui seul de la situation des autres archipels polynésiens.
La faiblesse des terres émergées fait que nombre des atolls sont inhabités, ou seulement utilisés pour la pêche et la culture perlière.
Les très nombreux atolls des Tuamotu rendent la navigation dangereuse dans la région, et sont célèbres pour leurs échouages. Leur lagon est alimenté en eau océanique par quelques passes (des ruptures de la barrière de corail), et les profonds cratères offrent des eaux très froides et limpides contrastant avec les eaux chaudes des faibles fonds des plateaux coralliens, qui abritent à une faune marine très riche. Sur les parties émergées par contre, le manque ou parfois l’absence parfois totale d’eau douce donne une flore terrestre très pauvre, et ces atolls souvent très désolés sont habités de crustacés et servent de refuges aux oiseaux.
À Tahiti, la plus grande île, les vestiges des deux volcans continuent à culminer à des hauteurs respectables (2241 m pour l’Orohena, le plus haut mont de Polynésie française) autour de larges vallées et plaines alluvionnaires fertiles et sur les flancs desquelles se sont formés par endroits des massifs coralliens. Les côtes, protégées par les massifs coralliens sont faiblement érodées par la mer en raison d’un très faible marnage, et présentent à de longues plages. Tahiti et les autres îles du Vent voisines sont situées, de façon unique au monde, sur un point océanique où l’effet de marée causé par la lune est quasiment nul (aussi les seules faibles marées sont alignées sur le cycle solaire quotidien).
Ce fait unique donne des plages très accessibles à toute heure, mais des ports difficiles d’accès (à condition de franchir les passes océaniques peu profondes et dangereuses à cause de la houle), il permet par contre la culture des perles en eaux peu profondes sur les atolls polynésiens grâce à la pureté des eaux que traverse un faible mais régulier courant océanique. Il permet aussi l’installation de villages lacustres dans les lagons aux eaux limpides. Le très court et très abrupt plateau donne à la houle océanique une puissance qui donne de remarquables rouleaux près des plages, ce qui en fait un paradis pour les surfeurs.
Aux Marquises par contre, dont la formation géologique est plus récente, les volcans sont faiblement érodés et offrent un paysage montagneux abrupt, traversés de vallées étroites, des plages courtes aux eaux profondes. Les Marquises ne possèdent pas de barrière de corail.
Le paysage des Marquises offre, vu de la mer, une allure de cathédrales surgies de l’eau, d’où s’écoulent des cascades alimentant de très courtes rivières saumâtres traversant les plages, la côte étant semée de petites criques cernées par une forêt d’arbres tropicaux. La richesse de ces îles a été prisée depuis l’antiquité, et les Marquises recèlent de sites archéologiques témoignant de la colonisation et des cultures polynésiennes les plus anciennes.
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